Comité mémoriel

Comité mémoriel

Nos revendications en quatre points

  • Améliorer le dispositif de secours et de prise en charge immédiate des victimes
  • Améliorer le dispositif d’identification des victimes et d’information des proches
  • Simplifier le parcours de prise en charge et faciliter l’information des victimes et de leurs proches
  • Améliorer les prises en charge des victimes et de leurs proches

Le 7 septembre 2018 , le Comité mémoriel, placé sous la responsabilité de la Délégation Interministérielle à l’Aide aux Victimes (DIAV), a remis son rapport intitulé « terrorisme : faire face. Enjeux historiques et mémoriaux ».à Nicole Belloubet, garde des Sceaux, Ministre de la Justice.

Le Comité mémoriel avait été mis en place début 2018, afin de réfléchir à la   manière de commémorer  les attentats c’est à dire de garder trace des événements  tragiques  que la France a connu depuis  cette seconde moitié du 20ème siècle.

Comment inscrire  dans la mémoire collective ces attentats  et comment assurer la transmission de leur connaissance aux générations futures constituent les enjeux du  comité mémoriel.

Afin de mener  à bien sa mission, le comité composé de personnalités universitaires issus de champs très différents ( historien, sociologue, juriste, géographe, neurobiologiste ou encore philosophe )  ainsi que de représentants  des ministères de la Justice, des Armées ou encore de l’Éducation nationale a procédé à de nombreux entretiens aussi bien d’associations de victimes ( Fédération France victimes, Paris-Aide aux victimes…) que de représentants institutionnels de l’État, de collectivités territoriales, d’ autorités religieuses, mais aussi avec des victimes et leurs proches

Clifford Chanin, vice-président du Mémorial du 11 septembre a aussi été entendu avec attention.

14 propositions ont ainsi été présentées :

  1. Faire de l’archivage de toute documentation relative aux attentats terroristes une priorité selon la législation en vigueur.
  2. Autoriser l’enregistrement filmé des principaux procès en matière de terrorisme.
  3. Susciter une réflexion sur les conséquences engendrées par la répétition des images diffusées, notamment par les chaînes d’information en continu et développer en milieu scolaire une éducation critique aux médias et aux réseaux-sociaux sur ce thème.
  4. Prendre en compte la question des attentats terroristes dans les futurs programmes scolaires (terminales générales, technologiques et professionnelles) dans une approche géopolitique, multiscalaire (Monde, Europe, France) et pluridisciplinaire dont l’histoire et la géographie seront des composantes essentielles. 
  5. Consacrer à Paris un Musée-mémorial aux sociétés à l’épreuve du terrorisme, tout en inscrivant le phénomène dans une perspective mondiale. 
  6. Dispenser une formation à des publics ciblés, dans le Musée-mémorial en direction de plusieurs publics, notamment ceux appelés à intervenir à des titres divers dans le domaine du terrorisme : forces de l’ordre, magistrats, corps enseignant, personnel de secours, personnel soignant. 
  7. Initier une mission de préfiguration du Musée-mémorial. Elle sera composée, dès son instauration, de trois conseils : mémoriel, scientifique et pédagogique. 
  8.  Inscrire au sein du Musée-mémorial les noms de toutes les victimes, de tous les attentats terroristes, quel que soit le support choisi qui puisse répondre aux attentes des familles et des proches. 
  9.  Offrir aux visiteurs un espace de recueillement au sein du Musée-mémorial qui prendrait la forme d’un jardin du souvenir. 
  10. Inciter le Musée-mémorial à travailler en réseau, avec des lieux de mémoire des attentats qui verront le jour en France, ou qui existent déjà en Europe et dans le monde 
  11.  Se concerter avec les associations de victimes et d’aide aux victimes, de manière très régulière, tout au long de l’élaboration du projet de création du Musée-mémorial.
  12.  Privilégier l’Établissement Public de Coopération Culturelle à caractère administratif (EPCC) pour la structure juridique du Musée-mémorial.
  13.  Étudier la possibilité d’installer ce Musée-mémorial sur l’Ile de la Cité dans les locaux de l’ancien palais de justice de Paris. 
  14. Fixer au 11 mars la date commune de commémoration afin de l’inscrire dans une perspective européenne tout en prenant en compte l’ensemble des attentats qui ont touché la France depuis les années 1970.

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